Eolien : La Compagnie du Vent compte créer 180 emplois

2 juillet 2009


Désormais filiale du groupe GDF Suez, La Compagnie du Vent table sur 1,5 milliard d’euros d’investissements d’ici à 2012 dans le secteur éolien et fait ses premiers pas dans le photovoltaïque.

Grâce à la croissance de notre puissance éolienne installée, à notre diversification à l’international et dans le solaire photovoltaïque, nous devrions créer environ 180 nouveaux emplois d’ici à 2012 », explique Jean-Michel Germa, fondateur et président de La Compagnie du Vent. Basée à Montpellier, la société (16,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008, 59.000 euros de résultat net) est désormais dans le giron du groupe GDF Suez, qui en détient 58,6 % du capital. Avec un effectif 115 salariés et une puissance éolienne installée de 175 mégawatts (MW) dans l’Hexagone, elle maintient sa position d’acteur majeur de la filière éolienne.

Malgré une conjoncture difficile, l’entreprise a mis en service 5 nouveaux parcs entre juillet 2008 et juin 2009, un investissement de 103 millions d’euros. Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, La Compagnie du Vent veut disposer en France de plus de 750 MW d’ici à fin 2012, ce qui demande un investissement de l’ordre de 1,49 milliard d’euros. A cette date, l’effectif avoisinera les 300 personnes. Les parcs en service sont installés en Bretagne, en Languedoc-Roussillon, en Nord-Pas-de-Calais, en Picardie et en Pays de la Loire. La Compagnie du Vent a déjà obtenu les permis de construire de plusieurs parcs pour une puissance de 163 MW. Huit d’entre eux (86 MW) seront construits d’ici à 2010. Elle a également déposé les demandes de permis de construire de 11 parcs représentant 160 MW.

Diversification
L’entreprise développe également des projets éoliens de grande envergure. Les études sont en cours pour le projet en mer des Deux Côtes. Composé de 141 éoliennes (705 MW), il se situera à plus de 14 kilomètres, au large de la Somme et de la Seine-Maritime. La première tranche de ce parc pourrait voir le jour en 2012. Il mobilisera plus de 2.000 emplois pour la construction pendant trois ans, puis environ 250 emplois locaux directs et indirects pour l’exploitation. En outre, La Compagnie du Vent a répondu à un appel d’offres de l’Office national d’électricité du Maroc (ONE) pour un projet éolien de 300 MW à Tarfaya, représentant un investissement d’environ 500 millions d’euros.

Enfin, La Compagnie du Vent diversifie son activité vers d’autres moyens de production d’énergie renouvelable. Elle installe désormais des centrales photovoltaïques, intégrées aux bâtiments ou au sol. Objectif : 55 MW en crête installés d’ici à 2015
Reblog this post [with Zemanta]

La fiscalité du Maroc favorable pour les retraités français

On compterait, selon le gouvernement marocain, plus de 40.000 retraités étrangers installés au Maroc, la plupart étant français. Cet intérêt s’explique d’abord par une fiscalité locale très attractive. Les contribuables ayant transféré au Maroc leur domicile fiscal bénéficient en effet d’un abattement de 40 %, puis de 80 % de l’impôt dû au titre de leur pension. Soit, au final, un taux d’imposition avoisinant 4 % du montant total de la pension de retraite.

Rabat très courtisé par les Américains et les Européens
L’Union européenne et les États-Unis se livrent une bataille d’influence au Maroc. Depuis la signature d’un accord de libre-échange en juin 2004 avec Rabat (entré en vigueur en 2006), les émissaires de Washington multiplient les visites dans le royaume. De son côté l’UE, qui a fait du Maroc un partenaire privilégié, ne mégote pas son aide. La Banque européenne d’investissement a indiqué début juillet qu’elle allait prêter 200 millions d’euros au Maroc pour moderniser les écoles.

La France, premier partenaire du Maroc
Bouygues à Tanger Med II, Nexans Maroc qui étend son usine de Casablanca, Faurecia inaugurant un site de production à Kenitra : les investisseurs français continuent de venir au Maroc, assurant un effet d’entraînement sur les autres pays. En dix ans, les entreprises tricolores ont investi 10 milliards d’euros dans le royaume, s’octroyant une part de marché fluctuant au fil des années entre 35 % et 55 % des investissements étrangers. Premier client et premier fournisseur du Maroc, la France est aussi un partenaire privilégié du royaume, avec 7 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2008. Seule ombre au tableau, les Marocains avaient préféré en 2007 le F16 américain au Rafale, suscitant un coup de froid entre Paris et Rabat.
Reblog this post [with Zemanta]